Momento cursi

Quiero un beso de esos, donde la lengua se pone sinvergüenza y ,con mucho esfuerzo gracias a mi estatura subterránea, llega a cierta garganta gaseosa y áspera. Uno de esos, con dientes amarillos y aliento encerrado a cama y tristeza, uno para sacar al fin de profundas cuerdas vocales alguna nueva melodía. Escribir palabras rojas con mi rouge entre caries y dejar que ese tiempo de lentitud jabonosa deje adivinar los sabores semanales, a tallarines con albóndiga, a sopaipilla apurada o acaso a alguna otra mujer q amarga moleste todavía en tus fluidos. Si así fuera, sin injurias indignas, traspasaría hasta el último microbio de mis más putrefactos rincones.Ya es sabido que en estas situaciones son infinitas las posibilidades, y enfermarse es una de ellas, opino que es mejor abrir todos los poros de la lengua indiscriminadamente y obviar cualquier ánimo de asqueamiento. Es que encontrarse así sin los ropajes de la pasta de dientes no es un tema menor si pensamos en la vergüenza de los labios resecos, en la honestidad del aliento y la mugre. Sería nuestro secreto mojado, uno que esconde maneras misteriosas y que al momento de agotarse nos suelta dulcemente estúpidos. Imagino que ya despegados no tardamos en toser, en revelar nuestra fuerte respiración como si fuera el intermedio de un concierto de saliva blanca . No existirían desafinaciones o desagradable olor a menta. Cuán cerca estaremos desde ese momento, cuanto amor habremos tragado y cuanta confesión viscosa.

(y para q sea mas cursi aun)

Je veux un baiser de ceux-ci, où une crapule se met la langue et, avec beaucoup d'effort grâce à ma taille souterraine, il(elle) arrive à certaine gorge gazeuse et âpre. L'un de ceux-ci, avec des dents jaunes et une respiration enfermée à lit et à tristesse, l'un pour tirer à la fin de cordes vocales profondes une nouvelle mélodie. Écrire des mots rouges avec mon rouge entre une carie et permettre que ce temps de lenteur savonneuse laisse deviner les goûts hebdomadaires, aux bois taillis avec croquette, à sopaipilla épurée ou peut-être q amère il gênez encore une autre femme dans tes fluides. Si j'ai pris racine dehors, sans des injures indignes, il(elle) traverserait jusqu'au dernier microbe de mes coins les plus putréfiés. Il est déjà su que dans ces situations les possibilités sont infinies, et être rendu malade est l'une de elles, je pense qu'il est meilleur d'ouvrir tous les pores de la langue sans discrimination et obvier à n'importe quelle âme(intention) d'asqueamiento. C'est que trouver tel sans les tenues de la pâte de dents n'est pas un moindre sujet si nous pensons à la dignité(honte) des lèvres desséchées, à l'honnêteté de la respiration et de la crasse. Ce serait notre secret mouillé, l'un qui cache des manières mystérieuses et qu'au moment d'un lâcher s'épuiser nous doucement stupides. J'imagine que déjà décollés nous ne tardons pas dans toser, dans révéler notre forte respiration comme si c'était l'intermède d'un concert de salive blanche. Ils(elles) n'existeraient pas desafinaciones ou une odeur désagréable de menthe. Comme près nous serons depuis ce moment, combien d'amour nous aurons avalé et combien de confession visqueuse.